N° PA00135281 - Ecole d'artillerie (actuellement direction des services fiscaux du Cher) et fonderie de canons (actu
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Lahitolle (boulevard) 1, 3
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de l'Etat
Siècle :
3e quart 19e siècle
Date :
1995/03/08 : inscrit MH partiellement
Affectation :
affecté au ministère chargé de l'économie et des finances ; affecté au ministère chargé de la défense
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Ecole d'artillerie : mur d'enceinte sur le boulevard Lahitolle, avec les grilles et le portail ; façades et toitures (cad. CE 1). Fonderie : mur d'enceinte sur le boulevard Lahitolle, avec les grilles et les portails ; façades et toitures des deux bâtiments d'administration et d'habitation (A et B) ; façades et toitures des dépendances de ces deux bâtiments (T et S) ; cour d'honneur ; mur séparant la cour d'honneur de la cour de la fonderie proprement dite, avec les grilles et le portail ; cours et rues de la fonderie ; façades et toitures des ateliers et des magasins, à savoir : atelier mécanique (H) , ateliers mécaniques (K) , pavillons (I : atelier de découpage des ailettes, et P : magasin d'objets divers et laboratoire) , constructions liant les pavillons I et P aux ateliers H et K, forerie (E) , cisèlerie (F) , magasin général d'approvisionnement (N) , magasin aux bois et aux métaux (O) , écurie-hangar (Q) , magasins aux approvisionnements (O') (les lettres entre parenthèses renvoient au plan joint à l'arrêté) (cad. CE 2, 35) : inscription par arrêté du 8 mars 1995
Historique :
"La décision, prise en 1860, de créer un grand complexe d'armement à Bourges, regroupant une fonderie destinée à remplacer les trois fonderies ""royales"" de Strasbourg, Toulouse et Douai, l'école de pyrotechnie de Metz et un arsenal de construction, est née de la volonté de moderniser les fonderies devenues obsolètes et du souci d'éloigner des frontières fonderies et arsenaux. La fonderie a été construite de 1862 à 1866. Une partie du terrain était destinée à l'administration et aux logements des officiers ; l'autre, isolée de la première, comprenait la fonderie et occupait l'espace arrière. Les bâtiments qui la composaient étaient distribués selon un plan symétrique. Un certain nombre de constructions d'origine subsiste : les bâtiments d'habitation et d'administration, des ateliers et des magasins. Edifiées en appareil de pierre de taille, dans un style néo-classique, ces constructions sont caractéristiques du Second Empire. Leurs élévations, qui utilisent un système répétitif de baies normalisées, respectent une symétrie rigoureuse."